Premier message. Mal à l'aise. Du moins le nombre important de « ^^" » ponctuant le message,tendent à le prouver. Mal à l'aise avec un soupçon de culpabilité, peut être. Enfin, il est à la fois tellement facile et tellement difficile de faire passer des sentiments à travers des mots écrits. Un premier message qui m'a soulagé -Il ne m'a pas oublié-, Un premier message qui m'a énervé. Ridicule. Le premier pas est celui qui coûte le plus, non ?
Assez fière de ma première réaction. Suffisamment attendu avant de répondre, pour n'être ni dominée par la joie d'avoir de ses nouvelles, ni par la colère d'un « comment ça va ». Si vite perdue pied. Si vite par les larmes submergées. Quel besoin avait il de me rappeler si vite que je suis une idiote d’espérer ? Malhonnêteté . Sincérité. Le fait que, malgré tout, peut être, il tienne à moi. Ridicule.
Finalement, on en revient au même point. Moi je savais déjà qu'il allait bien. Il devait bien se douter que j'allais mal. Tout cela n'est que confirmation. Je n'ai juste pas jugée utile de soulager sa possible culpabilité. Il ne m'en manque pas moi. Je ne l'aime pas moins. Je n'en suis pas plus heureuse. Inutile. Au contraire.
Je ne peux que désespérer à l'idée que tu ne m'aimes plus. Je ne peux que me question face à ce vide en moi. Qu'ais je donc fait pour perdre ton amour ?
